Infrastructures et mobilité durable
En ce qui concerne les infrastructures routières, il faut noter que la route et l’ensemble des problèmes liés aux voies de circulation évoluent dans un monde en perpétuel. C’est le cas notamment avec le réchauffement climatique, le développement des véhicules autonomes, ou comme on le voit de plus en plus, l’ubérisation des tâches. Avec l’universalité de la mobilité durable, les enjeux de la route sont devenus primordiaux que ce soit en matière technique qu’économique. Ne dit-on pas souvent que là où la route passe, le développement suit?
Il y a un siècle ; le Docteur Ernest Guglielminetti révolutionna la circulation moderne en mettant au point la fixation des poussières par le goudron. Ce fut également le cas de l’ingénieur Robert Maillard qui élabora une formidable technique de construction des ponts routiers. C’est lui qui conçut par exemple le pont Salginatobel dans les Grisons. Joyau architectural sélectionné pour le patrimoine mondial de l’UNESCO. De toutes les façons, la mobilité de la population doit être maitrisée en complétant et en consolidant les corridors de communication afin de promouvoir le développement des pays ainsi que de leurs habitants. En fait, il est question ici de mettre en place des infrastructures durables qui permettront aux générations futures d’en profiter.
Du point de vue économique, le développement de la mobilité durable préoccupent les pays du monde. Ainsi, certaines organisations comme l’OCDE ont dégagé d’énormes moyens financiers pour le développement et la recherche d’infrastructures de transport durable. Certains pays ont créé des fonds d’infrastructures qui garantissent un financement à long terme des grands travaux (routes nationales, tunnels ferroviaires, aéroports). Tous ces projets permettent d’assurer l’avenir du développement de la mobilité durable, une grande accessibilité à l’ensemble des territoires nationaux et de performantes connexions entre les différents pôles économiques. Le politique semble de ce fait être interpellé.