Infrastructures : Comment le biomimétisme élève le design
Il n’y a pas de doute que la tendance du moment est aux villes intelligentes. Mais les ingénieurs et opérateurs d’infrastructures sont également d’avis qu’une ville intelligente, se doit d’être une ville durable et parfaitement intégrée avec l’environnement naturel. C’est là que les principes de biomimétismes commencent à se faire une place dans les réflexions autour des infrastructures nouvelles.
Le biomimétisme au service des infrastructures
Le biomimétisme est un concept qui tend à imiter les principes et mécanismes qui se produisent naturellement dans la nature, pour construire des bâtiments et infrastructures plus écologiques, durables et économiques. C’est quelque chose que l’on observe déjà à travers le monde. En Afrique, en Asie, en Europe ou même en Amérique avec les constructions des campus de multinationales comme Apple ou Google.
Ceci ne consiste pas à installer des façades ou des toits végétalisés. C’est un travaille d’ingénierie profond qui vise à créer des infrastructures en réinventant le design de base. Des bâtiments mieux ventilés en maîtrisant les matières et la construction des façades. Une meilleure conservation de l’eau et adoptant des motifs semblables aux nervures de feuilles, etc.
Des principes de biomimétisme applicables
Le biomimétisme passe d’abord par l’observation. Par exemple, en observant l’organisation et le fonctionnement d’une colonie de fourmis, il est désormais possible de créer des structures enfouies dans la terre, avec une autorégulation climatique.
On pense également à des tours héliocoïdales qui permettent d’assurer une ventilation optimale et qui, couplées avec une végétalisation agressive, permettent de capter du carbone et alimenter les fermes hydroponiques qui y sont installées.
C’est encore le cas de bâtiments à plusieurs étages qui s’inspirent du fonctionnement des termitières pour réduire considérablement les dépenses énergétiques pour le chauffage ou la ventilation.
En somme, ce sont autant d’exemples qui montrent bien que les villes du futur, les villes durables qui accueilleront les prochaines générations, ne peuvent être que des villes qui imitent la nature.
